A la suite d'une prospection en surface du gisements archéologique découvert en 1912 par l'inspecteur des forêts, Mr Steiner en compagnie de Mr A.Philippe, Mr Ferry Georges de Cheniménil extrayant de la pierre découvert en Décembre 1919, une dalle en grès portant une inscription latine et qu'il mit de côté.
Ce n'est que 2 ans plus tard que le garde du triose de Chaudgoutte signala l'existence de cette dalle qui fut déposée au Musée d'Epinal par Mr Gazin inspecteur des forêts.
L'inscription est ainsi conçue :
MERCURIO CATVLLINVS MERT FIL V.S.L.M
A Mercure Catullinus fils de Méritus, s'est acquitté de son vœu avec plaisir et à juste titre. Cette inscription est gravée sur une pierre en grès de forme rectangulaire de 0,80 m de long sur 0,42 m de large et 0,15m d'épaisseur les lettres sont de belles proportions , 45mm de hauteur et sont creusées en angle et au ciseaux. Ce n'est qu'à partir de 1971 que le groupe archéologique du club culturel d'Eloyes , animé par le responsable du chantier de fouilles , Mr Pierre Mathieu entreprit des travaux méthodiques, qui permirent de reconstitués l'emplacements exact du sanctuaire au dieu Mercure, grâce à la bienveillance de l'administration des Eaux et Forêts et avec les autorisations de la Direction des Antiquités Historique de Lorraine.
Trois vestiges de bâtiments ont ainsi pu être dégagés du sol. Cependant, même si les murs de pierre sèche sont peu sensibles aux intempéries , il importe d'en assurer la cohésion par des injections de béton et permettre une meilleure conservation pour les décennies à venir. L'architecture des bâtiments a été arasée par le prélèvements des pierres, seules les fondations et la partie des murs légèrement enfoncée dans le sol sont restées en place. Elles ont subis un nivellement relatif du fait du passage répété des chariots de grumes et des engins de débardage forestier. Le sanctuaire est implanté à proximité du carrefour de la ville d'Arches, où se croisaient les voies romaines de Bâffe à Metz et de Strasbourg et à proximité de la voie qui partait vers le Donon traversant la forêt de Tannières pour se dérigés vers la Bâffe, Aydoilles, Rambervillers, le Donon. Il est certain qu'un grand nombre de voyageurs s'y rendaient avant leur long parcours, mais également les Gaulois de la région pour le culte des sources. En effet, plusieurs sources existent encore, notamment celle de Chaudgoutte et de Grisfaing, puis celle alimentant la maison forestière actuelle, et à ce titre l'eau de la source avait une vertu oraculaire, qui dérive de sa nature chtonienne et un pouvoir prophétique et guérisseur. A notés également quel l'on retrouve au sommet du Donon un autre sanctuaire dédié au dieu Mercure, qui a servi à marquer la frontière entre les Leucï, les Médiomatriques et les peuples d'outres Rhin. Arches fut sans doute dès la fin du 1er siècle une ville assez important et abritant une garnison impériale. Des soldats romains y séjournaient en permanence, d'où une vie économique importante régnant sur les bords de la Moselle. Des découvertes eurent lieu à différentes époques. Vers 1812, lors des travaux de construction de la voie ferrée, plusieurs objets ont été trouvés sur l'emplacement même de la voies : notamment une partie d'un torse d'homme nu, grandeur naturelle, fut retrouvée à cet endroit, ainsi qu'une meule romaine, au lieu-dit les Mazerey et Ménipré fut découvert une vaste explanade pavée. Dans le talus de l'ancienne route, on rencontra un angle de couronnement d'autel, portant à côté d'un rouleau à rosaces, les caractères D.D
IN HONOREM DOMUS DIVINAE
En l'honneur de la Maison Divine
En 1978, au lotissement de Ménipré, lors de la construction des réseaux de conduite d'eau et d'assainissement, une partie de la ville gallo-romaine fut découverte, tandis qu'au Mazerey Mr Roger découvrit deux énormes pierres de grès provenant du ponton du temple. Mr Roger à conservé ces pierres dans sa propriété. Ceci prouve que lestte impérial était connu dans les Vosges, et donne à sa découverte un élément historique important durant la domination romaine.